Le groupeTakouba de Tessalit
Le groupe TAKOUBA Imadanen n tariwen, « les bergers du désert », est né de l’idée de réunir les styles de la guitare Ishumar et celui du chant traditionnel féminin du tende ou de l’iswat.
Crée en 2006 avec Fadimatou Wallet Inamoud, chanteuse de Taghlit (Commune d’Aguelhoc, cercle de Tessalit), le groupe a évolué en fonction des événements culturels et politiques de la région. Après le 23 mai 2006 les «bergers du désert » participent à la rébellion. Dans ces montagnes ils rencontrent Liya ag Ablil dit Diarra, du groupe Terakaft, qui leur apprend les règles de l’art de la danse des sabres, le Takouba. Plus tard, ce sera un autre maître du Takouba et poète, Bidari ag Ibrahim, avec qui ils continueront l’aventure.
En 2007, ils enregistrent leur premier CD à la Maison du Luxembourg de Kidal.
Depuis lors le groupe participe à tous les événements culturels touaregs, Essakane, Terist, Fête du Chameau de Tessalit…
Le groupeTakouba propose une performance unique et originale. Mêlant danses de sabres chorégraphiés, session de chants traditionnels avec guitare et chœurs d’hommes, le groupe met en valeur la beauté de l’art vocal traditionnel des chanteuses de l’Adagh. Le chant lead est tenu par les fines fleurs des chanteuses de la région d’ Aguelhoc et Tessalit.
De belles compositions mêlant tradition et modernité, servie par d’excellents chanteurs et les voix d’or de Fadimatou wt Inamoud et de Tusbe wt Mohamed….
* En septembre 2006, Takouba trouve une opportunité de formation trois mois à Kidal, à la maison de Luxembourg, où ils enregistrent un CD autoproduit. En écoute sur le site de la Maison du Luxembourg
* Invité à l’édition 2008 du festival au désert à Essakane en 2008, au festival de la fête du chameau de Tessalit en 2009 et 2010
- DEUX CHANTEUSES :
Fadimatou Walet Inamoud
Tusbe Walet Mohamed
- DEUX GUITARISTES-COMPOSITEURS :
Houna Ag Ibrahin et Ahmeyad Ag Ibrahim
- QUATRE DANSEURS / CHANTEURS DE TAKOUBA :
Oukana Ag Ereytek
Alhassane Ag Banjar
Doudou AG Emakadey
Baye Ag Ibrahim
Pour nous joindre, il faut courir aussi vite que nos chèvres et nos chameaux, nous, les nomades qui sommes en brousse,dans le désert,en ville,
à Tessalit, Kidal, Bamako, et ailleurs...
Pour nous parler, il faut murmurer plus fort que le vent qui chante dans le silence...
Pour nous écouter jouer et danser, il faut laisser parler son coeur et entendre les mains qui frappent dans la nuit en cadence...
Plusieurs possibilités:
ADRESSES E-MAIL:
www.takouba.net